Contexte
Le Commissariat aux langues officielles (le Commissariat) valorise la dualité linguistique du Canada et protège les droits des communautés de langue officielle en situation minoritaire au pays. Au cours des dernières années, les communautés d’expression anglaise du Québec (CEAQ) se sont retrouvées dans l’actualité et les débats publics. Même si les données indiquent que nombre d’anglophones parlent français et interagissent avec la culture francophone, des mythes et des idées erronées persistent. Désireux de tirer parti d’une recherche antérieure réussie avec notre équipe sur les questions relatives aux langues officielles, le Commissariat s’est tourné vers Environics Research pour explorer et comprendre davantage les perceptions et les réalités des CEAQ. La présente étude de cas décrit la méthodologie, les résultats et les retombées de ce projet, qui visait à orienter les communications stratégiques et les recommandations de politiques du Commissariat aux langues officielles. Les résultats révèlent que les francophones et les anglophones du Québec semblent s’entendre beaucoup mieux sur le plan individuel que ce que laissent souvent entendre les commentaires dans le discours politique et les médias.
Les anglophones du Québec jouent un rôle important dans le tissu social de la province. Toutefois, des mythes et des idées erronées sur leur isolement linguistique et culturel persistent, même si beaucoup sont bilingues et s’intéressent activement à la culture francophone. Ces idées erronées alimentent l’inquiétude des francophones quant à l’avenir du français à long terme au Québec. S’appuyant sur des observations antérieures, le Commissariat souhaitait faire la lumière sur ces perceptions et explorer le rôle potentiel des anglophones du Québec dans la promotion du français au Québec et au Canada. Cette étude a donné l’occasion de réconcilier les perceptions et les réalités, en apportant un éclairage sur la relation entre les anglophones du Québec et la langue française, tout en aidant à brosser un tableau plus précis, et donc plus constructif, de leur situation socioéconomique, de leurs réalités linguistiques et de leur intérêt pour la culture francophone.